Offrir des expériences uniques dans la nature, afin de promouvoir le changement, l’amélioration, la croissance et d’améliorer la qualité de vie des participants.

Nos stages vont bien évidement créer des ruptures dans les comportements, les attitudes et les mécanismes de défense que le participant a pu mettre en place dans ses relations vis à vis de l’autorité, des adultes, de la société, …

Le but de nos stages est de créer des déclics chez le participant lui permettant de repartir sur des bases saines afin de mieux appréhender sa formation, son insertion, sa place dans la communauté.

A travers un rythme de vie simple, vivre en pleine nature, l’autosuffisance et l’autonomie des participants sont encouragées. De cette façon, nous encourageons les participants à quitter leur zone de confort, favorisant ainsi la croissance personnelle.

Notre projet a pour objectifs :

• D’être une alternative
• au placement (foyer, famille d’accueil, hospitalisation)
• à la détention
• De permettre au jeune de réintégrer sa famille le plus rapidement (quand cela est possible)
• De permettre au jeune d’intégrer son placement (quand le placement est rendu obligatoire) dans les meilleures conditions
• De permettre au jeune de réintégrer un cursus de formation ou professionnel
• De favoriser l’insertion ou réinsertion sociale du jeune
• De permettre à une famille de se retrouver, de recréer du lien, de développer les compétences parentales

Public cible

• Parents cherchant une solution pour son enfant
• Jeune en rupture de formation
• Jeune en perte de repère
• Jeune en phase de décrochage scolaire
• Jeune avec des problèmes de délinquance

Jeudi 22 novembre 2018 – Laurent, notre instructeur principal, est invité, par le Directeur du Foyer la Caravelle, à venir présenter nos stages aux 8 jeunes du foyer.

19h15 – Laurent, en tenue de stage avec son équipement, arrive pour diner avec les jeunes et une éducatrice permanente du foyer. L’accueil est plutôt glacial. En effet, les jeunes sont obligés d’assister à la présentation et l’information qui leur a été donnée c’est qu’une personne vient leur faire un cours théorique sur la survie.

19h45 – Les jeunes sont intrigués par la tenue de Laurent et les outils qu’il a à la ceinture. Avec la permission de Laurent, un jeune prend un outil multifonctions et commence à l’ouvrir.

1ère question : « Monsieur, vous venez faire quoi là ? Car nous, on nous a dit que vous alliez nous faire un cours. »

Laurent : « Pas du tout. Moi, je suis un aventurier et je viens vous montrer ce qu’on fait dans nos stages. »

Ça y est, la soirée est lancée et pendant 3 heures, au fil des ateliers, les jeunes découvrent ce que veut dire le mot SURVIE, comment faire une bougie avec un babybel et avec une clémentine. Tout ce que l’on peut faire avec une canette de coca. Ils font les ateliers et ils réussissent.

Les questions fusent et les constats aussi.

« Monsieur, vous nous poser des questions et on répond bien. Ça veut dire qu’on sait des choses ».

« Monsieur, le mot SURVIE, je peux l’utiliser dans la vie de tous les jours ».

« Monsieur, si je viens avec mes parents, ça veut dire que ça pourrait s’arranger ».

« Madame, c’est quand qu’on fait le stage avec M. Laurent ? »

22h30 – C’est Laurent qui est obligé d’arrêter la soirée car c’est l’heure pour ces jeunes de se coucher.

23h30 – Laurent m’appelle pour débriefer la soirée. Je sens l’émotion dans sa voix. « Eric, maintenant plus que jamais, je sais pourquoi on doit faire ces stages. Ces jeunes, ils ne demandent qu’à s’en sortir. Ils avaient des étoiles dans les yeux. »

De l’émotion dans la voix, des étoiles dans les yeux. De l’espoir pour ces jeunes.

Voilà pourquoi, nous sommes convaincus que notre approche peut faire la différence.

Voilà pourquoi, nous voulons partager cette approche avec le plus grand nombre et en faire un modèle suisse.