Les œuvres enchanteresses du Déserteur, pour la plupart, portent trois initiales calligraphiées en majuscules : C.F.B. Quelques rares images nous en apprennent plus : il y est écrit « Charles-Frédéric Brun », mais, à ce jour, ces nom et prénoms n’ont été retrouvés dans aucun registre officiel malgré les investigations de nombreux chercheurs.
Ce Déserteur-là va peupler les modestes intérieurs du Valais central, entre Nendaz et Hérémence, d’images de dévotion personnalisées. Les saintes et les saints vont illuminer de leurs couleurs vives les parois sombres. On lui confie également la décoration picturale d’armoires, la polychromie de nombreux crucifix sculptés dans le bois.
Après « Le Déserteur » du « Livre du Souvenir » du conteur Jean-Pierre Michelet en 1948, après « Le Déserteur » du romancier Jean Giono en 1966, après plusieurs études, après la BD « Le Déserteur » de Simon et Daniel Varenne en automne 2020, voici un livre d’art, sorte de catalogue raisonné des œuvres d’un artiste du 19e siècle qui peignait à la main des images d’Epinal. La parution de ce livre correspond au 150e anniversaire du décès de l’artiste.
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Cette publication rassemble l’ensemble de l’œuvre connue de CFB par la mise à disposition de reproductions photographiques commentées, illustrant l’art naïf populaire, la technique inspirée.
Elle est destinée aux amateurs de beaux livres, aux passionnés de l’imagerie populaire européenne et de l’histoire d’une migration.

Le financement participatif nous permettra de valoriser auprès d’un large public les œuvres de Charles-Frédéric Brun, artiste du 19e siècle, œuvres dispersées auprès de plus de 100 collectionneurs, œuvres pour la plupart inconnues jusqu’ici.