Ce site Web utilise des cookies. En utilisant le site Web, vous acceptez l'emploi de cookies. Pour en savoir plus

Chariot Tardent, monument à la colonie suisse de Chabag

Un projet de la région de la Banque Raiffeisen de Lavaux
CHF 5’050
CHF 5’000
Montant minimum
CHF 6’000
Montant désiré
5
parrains

Les parrainages suivants ont pu être choisis dans le cadre du projet

6 parrainages
Soutien anonyme
21 juin 2019, 09:27
Dr. Béatrice Grenacher-Berthoud
11 juin 2019, 00:19
Soutien anonyme
4 juin 2019, 15:05

A propos de notre projet

En 1822 un groupe de vignerons et leurs familles partirent, sous la conduite de Louis-Vincent Tardent, établir une colonie sur les bords de la mer Noire. Malgré les vicissitudes initiales cette colonie prospéra jusqu’en juin 1940.

Ces colons étant partis de Vevey et de Chexbres, un monument commémoratif sous la forme d’un chariot stylisé leur rendra hommage au centre du bourg viticole de Chexbres.
L’histoire de Chabag sur:
www.chabag.ch

Période de financement 16 avr. 2019 10:03 Heure - 28 juin 2019 00:00 Heure
Temps nécessaire à la réalisation Deux mois

Text in Deutsch unten
Création et mise en place d'un monument, sous forme d'un chariot stylisé en mémoire de
la colonie suisse de Chabag fondée en 1822 par un groupe de vignerons vaudois partis de Vevey, seuls, ou avec leurs familles, 30 personnes en tout, à bord de chariots tirés par des chevaux en juillet de cette année-là sous la conduite du Veveysan Louis-Vincent Tardent (1787-1836) pour s'établir sur des terres octroyées par le tsar Alexandre Ier, non loin d'Odessa.

Louis-Vincent Tardent a été le véritable initiateur de la colonie. Pédagogue et régent, il fut l’élève de Pestalozzi et a fait partie de la section vaudoise de l’illustre Société helvétique des sciences naturelles, où il côtoya Frédéric-César de La Harpe, ancien précepteur d’Alexandre 1er de retour au pays. Ayant appris qu’il était possible d’établir une colonie viticole dans la Bessarabie récemment conquise par l’Empire russe, il écrivit au gouverneur de la nouvelle province. C’est ainsi que des terres situées à l’embouchure du Dniestr dans la mer Noire furent allouées par le tsar pour y créer une colonie de vignerons vaudois. Parti en reconnaissance sur place en 1820, Tardent put se convaincre, grâce à ses connaissances de botaniste, que les terres offertes se prêtaient à la culture de la vigne. Ainsi, sur son initiative et grâce à ses efforts, un premier convoi de colons s’ébranla de la place du Marché de Vevey le 19 juillet 1822. La procession de chars s’arrêta à Chexbres pour embarquer le municipal vigneron Guerry et la servante Légeret. Étaient également du voyage, le vigneron de Rivaz, Jacob Samuel Chevalley et sa nombreuse famille. Ils étaient attendus sur place au terme de leur voyage de trois mois par le vigneron de Puidoux Georges Testuz.

De l’État russe chaque famille recevait environ 66 hectares de terres, pas cultivées suite aux guerres de la Russie avec la Turquie. Leur liberté religieuse était garantie. Ces terres étaient exemptées d'impôt pour les dix ans suivant l'établissement à Chabag et il n'y avait pas de service militaire pour les hommes.

Les débuts de la colonie furent, bien évidemment, difficiles. La population de la colonie augmenta régulièrement jusqu'en 1829, mais, malheureusement, une épidémie de peste frappa la région en 1830, ce qui entraîna une mortalité importante, heureusement vite comblée par l'arrivée de nouveaux émigrants en provenance de la Suisse et des personnes des colonies allemandes de Bessarabie. Chabag devint depuis une colonie suisse bilingue.

A partir de 1840 les efforts des colons sont récompensés et la prospérité est au rendez-vous. Une église réformée est bâtie par les colons avec leurs propres moyens.

Grâce à leurs efforts constants pour l'amélioration qualitative de leur vin, ce dernier s'exporte loin à la ronde. L’apport des colons au développement de la viticulture et de la vinification (œnologie) dans tout le sud de l’Empire russe de l’époque est significatif. Louis-Vincent Tardent et son fils Charles ont apporté à Chabag non seulement des cépages, mais aussi des outils de travail, y compris le premier pressoir, et des méthodes modernes de culture. Charles Tardent a été l’auteur du premier traité de viticulture et de vinification de Russie en 1854. En 1893 l'un des vignerons de la colonie, Louis Gander, obtient ainsi une médaille à un concours viticole de Chicago.

A partir de 1871 les privilèges dont jouissait la colonie suisse furent abolis et ses habitants furent soumis aux mêmes lois que le reste des sujets de l'Empire russe. L'année 1874 marqua la fin de l'exemption du service militaire pour les jeunes hommes de la colonie.

Lors de la révolution d'Octobre, en 1917, la colonie connut, comme beaucoup de régions de Russie, des temps troublés. Heureusement pour les colons, durant l'année 1918, la région fut occupée par l'armée roumaine, ce qui évita aux Chabiens de connaître les joies d'un régime communiste. Cette annexion territoriale roumaine fut confirmée par le Traité de Versailles en 1919.

Malheureusement, ce rattachement à la Roumanie ne fut guère profitable à la colonie sur le plan économique. En effet, il n'était plus possible d'exporter la production viticole en Russie, la Roumanie étant elle-même une grande productrice de vin !

En 1920 la colonie fut honorée par une visite officielle du roi de Roumanie Ferdinand. Deux ans plus tard la colonie fêtera, solennellement, le centenaire de son établissement. En 1937 la colonie reçut la visite du successeur du roi Ferdinand, Carol II, qui laissera un autographe sur le mur de la cave de Jean Thévenaz. Cet autographe est visible encore aujourd’hui dans le nouveau musée du Centre Culturel du Vin de Shabo.

Le 28 juin 1940 sonnera le glas de la colonie suisse de Chabag. En effet, une des clauses secrètes du pacte Molotov-Ribbentrop (signé en août 1939) prévoyait que la Bessarabie (actuelle Moldavie) serait donnée à l'URSS. Chabag se situant dans cette région, les colons surent seulement le 27 juin que, dès le lendemain à 14h00, leur village passerait en mains soviétiques.

Il s'en suivit un départ précipité d'une première vague d'habitants, en train, d'Akkermann en direction de Bucarest. En août un deuxième groupe de trentre-trois Chabiens put quitter le village par bateau à destination de Constanza en Roumanie. En octobre 1940, finalement, près de la quasi-totalité des Chabiens restants, d'origine suisse, quittèrent le village, à bord de chariots, en direction de l'Allemagne, en même temps que quelque 80'000 autres réfugiés en provenance des florissantes colonies allemandes de la région.

Certains Chabiens rentrèrent directement en Suisse en 1940. Les autres furent dispersés, quelques uns s’établirent en Pologne, d'autres vécurent dans des camps de réfugiés en Allemagne, en Tchéquie et en Serbie. Après la fin de la deuxième guerre mondiale, les Chabiens regagnèrent, pour la plupart, leur mère-patrie.

En 2015, les personnes nées à Chabag n'étaient, malheureusement, plus qu'une poignée. Certains de leurs descendants ont décidé alors de créer un site web pour perpétuer le souvenir de cette épopée humaine et historique qui aura duré 118 ans.

De Chabag à Shabo

Suite à la fin de la colonie suisse, d’anciens journaliers se regroupèrent pour créer un sovkhoze nommé «Liman rouge».

En octobre 1998, avec la détente des relations Est-Ouest grâce à la perestroïka, un groupe d'«anciens» de la colonie reçut l'autorisation de passer une journée dans le village. Ils y rencontrèrent certains de leurs parents lors de retrouvailles pleines d'émotions.

En 2003, un homme d'affaire géorgien, V.G. Ioukouridzé, racheta l'ancien sovkhoze et procéda à une modernisation complète de l'usine. Il fit replanter près de 1'100 hectares de vignes et, par des méthodes modernes de vinification, accrut notablement la qualité des vins obtenus.

Un centre culturel du vin a également été établi au sein de la nouvelle usine. En plus des traditionnelles dégustations de vin, mousseux et cognacs, il est possible de visiter un petit musée dans l'école de Shabo et un grand musée bien documenté, dans le centre culturel du vin, retraçant l'histoire de la colonisation de la région depuis les antiques colonies grecques de la mer Noire. La plus vieille production du vin du monde en Géorgie, le pays d'origine du nouveau propriétaire, est aussi exposée. Une part importante du musée est consacrée à l'histoire de l'ancienne colonie suisse de Chabag 1822 à 1940.

***DEUTSCH***
Es soll ein Denkmal aufgestellt werden in Form eines stilisierten Planwagens in Erinnerung an die Schweizer Siedlung Chabag, die 1822 gegründet worden war von einer Gruppe Waadtländer Weinbauern aus Vevey und Umgebung. Insgesamt sind etwa dreissig Personen allein oder mit ihren Familien und Angestellten unter der Leitung von Louis Vincent Tardent (1787— 1836) in Wagen— gezogen von Pferden— ausgewandert, um sich auf Ländereien an der Dnjestermündung unweit von Odessa niederzulassen. Der Russische Zar Alexander I. hatte sie zur Verfügung gestellt.

Louis-Vincent Tardent war der eigentliche Initiator der Kolonie. Er war Botaniker und Lehrer und gehörte der Waadtländer Abteilung der berühmten Schweizerischen Gesellschaft für Naturwissenschaften an, wo er wohl Frederic Cesar de La Harpe, dem früheren Lehrer von Alexander I. begegnet war. Nachdem Louis Vincent Tardent von einem de Saloz erfahren hatte, dass es möglich war, in Bessarabien sehr vernachlässigte Rebberge der Krone zu bekommen schrieb er an de La Harpe und bat ihn um Vermittlung.
Das war im Jahr 1819.
So wurde unbebautes vernachlässigtes Land an der Mündung des Dnjesters ins Schwarzen Meer zur Gründung einer Waadtländer Winzer-Kolonie bereitgestellt. Verantwortlich dafür war der damalige Gouverneur Insov und anschliessend Gouverneur Woronzow. Tardent erkundigte 1820 den Ort und konnte sich dank seines Botanikwissens davon überzeugen, dass sich die angebotenen Ländereien für den Rebanbau gut eignen. Auf seine Initiative und dank seiner Bemühungen verliess dann am 19. Juli 1822 ein erster Konvoi von Siedlern den Marktplatz von Vevey. Der Wagenzug hielt in Chexbres an, um denWinzer Guerry und Suzanne Légeret aufzunehmen. Auf der Reise mit dabei waren auch Rivaz's Winzer Jacob Samuel Chevalley und seine große Familie. Die Gruppe wurden am Ende ihrer dreimonatigen Reise vom Winzer Georges Testuz von Puidoux in Ackermann erwartet, der schon vorausgereist war und von Gouverneur Insov liebevoll empfangen.

Von der Krone (vom Russischen Staat) erhielt jede Familie etwa 66 Hektar unbebautes Land. Religionsfreiheit war garantiert. Nach der Ansiedlung in Chabag waren diese Gebiete zehn Jahre lang steuerfrei, und es gab keinen Militärdienst für Männer.

Die Anfänge der Kolonie waren natürlich schwierig. Die Bevölkerung der Kolonie stieg bis 1829 stetig an, aber leider wütete 1830 eine Pestepidemie in der Region, die zu einer hohen Sterblichkeit führte. Ankünfte neuer Auswanderer aus der Schweiz und anderer Ländern und Zuzüge aus deutschen Siedlungen füllten die Lücken. So wurde Chabag eine zweisprachige Schweizer Kolonie.

Ab 1840 werden die Bemühungen der Siedler belohnt. Es entsteht langsam ein gewisser Wohlstand. Eine reformierte Kirche wird von den Siedlern aus eigenen Mitteln gebaut, ein Pfarrer, deutsch und französisch sprechend, aus eigenen Mitteln bezahlt.

Die Qualität ihres Weins wird immer besser, er wird weitherum exportiert. Der Beitrag der Siedler zur Entwicklung des Weinbaus und der Weinzubereitung (Önologie) im gesamten Südrussischen Reich ist bedeutend. Louis-Vincent Tardent und sein Sohn Charles brachten nicht nur Rebsorten, sondern auch Arbeitswerkzeuge wie die erste Weinpresse und moderne Anbaumethoden mit nach Chabag. Charles Tardent war der Autor eines ersten Buches in Russisch über Weinbau mit 217 Seiten und zahlreichen Illustrationen, erschienen 1874 in Odessa. 1893 erhielt einer der Winzer der Kolonie, Louis Gander, eine Medaille anlässlich der Weltausstellung in Chicago zur Erinnerung an die Entdeckung von Amerika durch Christoph Kolumbus.

Ab 1871 wurden die Privilegien der Schweizer Siedlung aufgehoben und ihre Einwohner den gleichen Gesetzen unterworfen wie die übrigen Untertanen des Russischen Reiches. Das Jahr 1874 bedeutete auch das Ende der Militärdienstbefreiung für die jungen Männer der Siedlung.
Während der Oktoberrevolution im Jahr 1917 erlebte die Siedlung — sowie viele Teile Russlands — unruhige Zeiten. Zum Glück für die Siedler wurde die Region im Jahr 1918 von der rumänischen Armee besetzt. Die Chabagner wurden vorläufig davor bewahrt, die Freuden eines dauernden kommunistischen Regimes kennenzulernen. Die Schulen wurden Rumänisch geführt. Umgangssprachen blieb aber Russisch Französisch und Deutsch. Diese territoriale Annexion Rumäniens wurde 1919 durch den Vertrag von Versailles bestätigt.
Leider war diese Bindung an Rumänien für die Kolonie wirtschaftlich kaum rentabel. Es war in der Tat nicht mehr möglich, die Weinproduktion nach Russland zu exportieren und Rumänien war selbst ein großer Weinproduzent!

Im Jahr 1920 wurde die Siedlung durch einen offiziellen Besuch von König Ferdinand von Rumänien geehrt. Zwei Jahre später feiert die Kolonie feierlich den 100. Jahrestag ihrer Gründung. 1937 besuchte der Nachfolger von König Ferdinand Carol II die Kolonie. Er hinterliess ein Autogramm an der Wand des grossen Weinkellers von Jean Thévenaz. Dieses Autogramm ist noch heute im neuen Museum des neuen Shabo Wine Cultural Center zu sehen.
Am 28. Juni 1940 kam das Ende der Schweizer Siedlung Chabag. Eine im August 1939 unterzeichneten Geheimklausel des Molotow-Ribbentrop-Pakts sah vor, dass Bessarabien (etwa das heutige Moldawien) der UdSSR übergeben würde. Chabag liegt in dieser Region. Die Siedler erfuhren erst am 27. Juni, dass ihr Dorf am nächsten Tag um 14:00 Uhr in sowjetische Hände übergeben würde.
Es folgte ein Wegzug der Siedler. Eine erste Gruppe fuhr mit dem Zug von Akkermann in Richtung Bukarest. Im August konnte eine zweite Gruppe von 33 Chabagner das Dorf per Boot in Richtung Constanza in Rumänien verlassen. Im Oktober 1940 verließen fast alle noch verbliebenen Chabagner die aus der Schweiz stammten und mit deutschen Siedlern verwandtschaftliche Beziehungen hatten ihr Dorf, in gut organisierten Flüchtlingstrecks zusammen mit 80 000 anderen Flüchtlingen aus den deutschen Siedlungen. Blühende Dörfer, Kirchen, Schulen, Seminare, Gymnasien, Spitäler wurden zurückgelassen.

Einige Chabagner kehrten 1940 direkt in die Schweiz zurück, andere wurden zerstreut, einige ließen sich in Polen nieder, andere lebten in Flüchtlingslagern in Deutschland, der Tschechischen Republik und Serbiens. Nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs konnten aber glücklicherweise die allermeisten Chabagner in ihre ursprüngliche Schweizer Heimat zurückkehren .

2015 leben noch einige wenige Chabagner, die in Chabag geboren waren. Einige ihrer Nachkommen haben beschlossen eine Webseite aufzuschalten, um die Erinnerung an Chabag an dieses ehemalige Schweizerdorf am Schwarzen Meer von dem ihre Eltern und Grosseltern immer erzählt haben, weiter zu tragen.
Von Chabag bis Shabo
Unmittelbar nach dem Ende der Schweizer Siedlung haben sich auch einige ehemalige Arbeiter zusammen getan und die Sovchoze „Liman Rouge’’ gegründet. Im Oktober 1998, mit der Entspannung zwischen Ost und West, haben einige „Ehemalige“ die Erlaubnis erhalten, einen Tag in diesem Dorf zu verbringen. Es gab Begegnungen des Wiedersehens voller Emotionen. Der Kontakt zu Chabag ist über zwei Generationen nie ganz abgebrochen. Im Jahr 2003 kaufte der Georgier V. G. Ioukouridze als Unternehmer die ehemalige Sovchoze  und initiierte eine komplette Modernisierung. Er hat fast 1.100 Hektar Rebfläche neu bepflanzt und durch moderne Weinherstellungsverfahren die Qualität der gewonnenen Weine deutlich gesteigert.
Auf dem Areal der neuen grossen Weinproduktionsanlage wurde auch ein grosses, schönes Weinkulturzentrum mit einem Museum eingerichtet. Die ehemalige Siedlung von 1822-1840 wird darin historisch, respektvoll, gut recherchiert und ausführlich dokumentiert bis hin zu alten Rebsorten, gleichzeitig besteht die Möglichkeit traditionellen Wein, Sekt, Cognac und Wodka zu kosten. Ein kleineres Museum in der heutigen Schule in Shabo will ebenfalls die Erinnerung an die Geschichte der Schweizer Siedler direkt bei der jungen Generation wachhalten.

Die ehemalige Schweizer Kolonie fügt sich ein in eine jahrtausend alte Kette antiker, griechischer und römischer Kolonien rund um das Schwarze Meer. Die älteste Weinproduktion der Welt in Georgien, dem Ursprungsland des neuen Besitzers, ist im Museum ebenfalls zu sehen.

Es wäre sehr schön, wenn jetzt auch in der Schweiz selbst ein Denkmal an die Auswanderung von Waadtländern und an diese kulturell einmaligen Schweizer Siedlung erinnert.

Text in Deutsch unten
Terminer le financement du projet. Ce dernier intéressera tous les amoureux de la région du Lavaux car ce monument évoquera et rendra hommage aux hommes et aux femmes partis dans le sud de la Russie impériale en 1822 pour y fonder une colonie viticole.
Toute l'histoire de cette colonie sur www.chabag.ch

***DEUTSCH***
Abschluss der Finanzierung des Projekts. Letzteres wird alle Liebhaber der Region Lavaux aber auch alle Nachkommen der Chabagner interessieren. Dieses Denkmal gilt allen Männern und Frauen, die sich 1822 im Süden des zaristischen Russlands niedergelassen haben, um dort eine Weinbauernsiedlung zu etablieren. Die Geschichte dieser Siedlung kann auf der Webseite gelesen werden.

Text in Deutsch unten
Commémoration du grand voyage du Léman au Liman du Dniestr
Il y aura bientôt deux cents ans, le 19 Juillet 1822, un convoi de huit chars quitte la Place du Marché de Vevey. A leur bord une trentaine de personnes, dont l’initiateur de l’expédition, le botaniste, cultivateur et pédagogue Louis-Vincent Tardent et le vigneron de Rivaz Jacob Samuel Chevalley, avec leur nombreuse famille et leurs domestiques. Ils s’arrêtent à Chexbres, le temps d’abreuver les chevaux et
d’embarquer le vigneron Jean-Louis Guerry, municipal du lieu, ainsi que la servante Françoise Albertine Légeret. Là, ils tournent le dos définitivement au lac Léman pour mettre le cap sur l’Europe de l’Est, via Munich, Vienne et le Sud de la Pologne, et arriver 3 mois et 10 jours plus tard à destination après plus de 2000 km de routes cahoteuses. L’endroit se nomme Chabag. Il est situé sur la rive du lac formé par le Dniestr avant de se jeter dans la mer Noire et appelé « liman » en russe.

Conception du monument et son emplacement
La conception du chariot Tardent s’inspire de celle de la fontaine monumentale de Shabo dédiée à Louis-Vincent Tardent. Des symboles sont découpés dans l'acier du chariot et racontent l'histoire de l'exode des vignerons vaudois à Chabag. Le chariot symbolise le grand départ, les foyers qui ont été vendus, les êtres chers que l’on quitte pour toujours et les biens que l’on emporte avec soi. Outre les outils et les plants de vigne, chaque colon était tenu de prendre avec soi une Bible et une carabine.
L’emplacement choisi a été proposé par la Municipalité de Chexbres sur le domaine public de la Commune, à l’endroit précis des deux fontaines où se sont abreuvés les chevaux du premier convoi. Il s’agit d’une petite terrasse, bien visible de la route, qui fait face à la fois à l’historique Maison de Commune et au bâtiment du Cœur d’Or, où se déroulent les festivals Chabag. Le monument devrait être inauguré à temps pour la Fête des vignerons de 2019.

***DEUTSCH***
Es gedenkt der langen Reise vom LacLeman an den DnjesterLiman am Schwarzen Meer.
Es wird bald zweihundert Jahre her sein, dass am 19. Juli 1822 eine Wagenformation bestehend aus acht Wagen den Marktplatz von Vevey verlässt. An Bord sind etwa dreißig Personen, darunter der Initiator der Auswanderung, der Botaniker und Lehrer Louis-Vincent Tardent, der Winzer von Rivaz Jacob Samuel Chevalley mit seiner zahlreichen Familie. Sie halten in Chexbres, um die Pferde zu tränken und den Winzer Jean-Louis Guerry, Gemeinderat des Ortes, sowie das Dienstmädchen Françoise Albertine Légeret mitzunehmen. Nach Chexbres kehren sie dem Genfersee nun entgültig den Rücken zu, um über München, Wien und Südpolen nach Osteuropa zu gelangen. Nach über 2000 km über holprige Strassen erreichen sie 3 Monate und 10 Tage später ihr Ziel: Chabag. Es befindet sich am Ufer des vom Dnjestr gebildeten Sees, bevor er ins Schwarze Meer mündet. Russisch wird dieser See „Liman" genannt.

Gestaltung und Standort des Denkmals
Ein monumentaler Brunnen im heutigen eindrücklichen kulturellen Weinzentrum von Shabo UA erinnert an Tardent. Der Chariot Tardent in Chexbres soll in der Schweiz an die Auswanderung und das Schweizerdorf am Schwarzen Meer erinnern. Brunnen und Chariot sind vom gleichen Schweizer Künstler Hugo Schär gestaltet.
In den Stahl des Chariot Tardent sind Symbole eingemeißelt, die die Geschichte der Auswanderung der Waadtländer Winzer nach Chabag erzählen.
Der Wagen symbolisiert die große Abfahrt, die verkauften Häuser, die geliebten Menschen, die bei einer Auswanderung für immer verlassen werden, aber auch die Gegenstände, die mitgenommen werden. Neben Werkzeugen musste jeder Kolonist auch eine Bibel und ein Gewehr mit dabei haben.

Der Standort des Denkmals wird von der Gemeinde Chexbres im öffentlichen Bereich der Gemeinde an der gleichen Stelle der beiden Brunnen vorgeschlagen, an denen die Pferde des ersten Konvois tranken.
Es ist eine kleine Terrasse, die von der Straße aus gut zu sehen ist und auf die sowohl das historische Maison de Commune als auch das Coeur d'Or-Gebäude gerichtet sind, in dem die Chabag-Festivals stattfinden. Das Denkmal soll rechtzeitig zum Winzerfest 2019 eingeweiht werden.

Les fonds récoltés seront utilisé afin de boucler le budget de ce projet. Notamment :

  • Versement du solde des honoraires à l'artiste ayant conçu le chariot.
  • Erection d'une stèle explicative à côté du chariot

Die eingenommenen Mittel werden dazu verwendet, das Budget dieses Projekts abzuschließen. Insbesondere:

  • Zahlung des Restbetrags der Gebühren an den Künstler, der den Wagen entworfen hat.
  • Aufstellung einer erklärenden Stele neben dem Wagen

Association Louis-Vincent Tardent
p.a. Jean-Marc Bovy
Chemin de Fleur de Lys 15
1071 Chexbres

souscription@chabag.ch